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archivage pour l'histoire

20 janvier 2013

La commune de Beni Djellil est située au Sud-Est



La commune de Beni Djellil est située au Sud-Est de la wilaya de Bejaïa, dans une zone montagneuse, au relief accidenté, sur des hauteurs dominant les communes voisines. Elle est composée de nombreux villages proches à vol d'oiseau les uns des autres, mais souvent séparés par des ravins que la route ou les chemins doivent contourner.

Beni Djellil est entourée des montages de Tazrout, Sidi Boudjemaa, Sidi lmouhoube. Le point culminant de la commune (plus de 1000 m. d'altitude), près du village de Ijjedarene, est couronné par le marabout de Sidi Abderrazak el Ghouth. De ce point, la vue s'étend, par temps clair, jusqu'à Lalla Gouraya (au-dessus de Bejaïa).

Cette commune est limitrophe des communes suivantes : Ferraoun (à l'Est), Beni Maouche -Aït Adjissa- (au Sud)), Timezrit et Semaoune (au Nord), et M'Cisna (à l'Ouest).

Les villages de Beni Djellil:

La commune de Beni Djellil réunit 15 villages importants : Aghbala,Iarichen,Ait Skheur, Aourir, Bou Naim, Ijjedaren, Ikherbane, Tagma, Tala el Djoudi, Tala Ougrou, Taourirt, Tighzert, Tiguemounin, Tizi Njebbar et Tourkin. Plusieurs lieux-dits peuvent être ajoutés à la liste, tels Milkat et Tala Moumen.

* Le village de Aghbala est celui des familles Lachi ,Sayad, Sebba, Berkouki, Amrouche, Zouaoui, Agaoua, Aidli, Mezaber, Chiter, Gaoua, Ftissi et Boucif.

* Le village de Ait Skheur se compose de nombreuses familles : les Medjana, Biba, Souagui, Hedrouge, Bendjellili et Goudjil. Ce village est connu pour une longue tradition dans le métier de la boucherie, tout comme un autre Aït Skheur, village des "Ait Ourtilane", à quelques dizaines de kilomètres de Beni Djellil sur la route de Sétif. Dans les deux cas, les habitants pratiquent la boucherie comme métier d'ascension sociale, associant ainsi le nom de "skheuri" à celui de boucher.

* Le village de Aourir posséde cinq vieux cimetières, il est certainement le village le plus ancien de la commune de Beni Djellil. Il a été fondé par deux frères Ouatah et Lillouche (prénoms des deux fondateurs) venu de Médjana près de M'sila ; ce qui a donné par la suite deux ascendances aux noms de famille Ouatah et Lillouche. Les familles Bellala, Sid, Aggoun, Challal et Zeboudji. La famille Lettat est une des plus nombreuses familles avec les Ouatah dans ce village. En 1953 il était le seul village a posséder une madrasa (école arabe) dont l'instituteur était cheikh Lahlah Aissa.

* Bounaim doit sans doute son nom à l'abondance des récoltes dans le village puisqu'il signifie "celui qui a des biens à profusion". C'est le village des familles Guerroua, Benkeder, Boudaoud, Lagoune, Bounia, Haidous, Aberkane, Latreche, Semsar et Magane. Nombre de familles de ce village sont issues du même arbre généalogique : les familles Lagoune, Guerroua, Bounia, Semsar, et meme Aberkane, sont les anciens "Ait Zekkri" qui, probablement, étaient des nobles marabouts ; les familles Benkader, Latreche et Boudaoud appartiennent à un ensemble homogène communément appelé les "Ait Said". Bou Naïm est une véritable mosaique humaine, les familles s'unissant avec celle de nombreux hameaux environnants. Il en va ainsi de plusieurs familles de Tala Djoudi et Ikarbane, communément appelé "Tikhljatine". La famille "Ikaire"en est une parfaite illustration de ce brassage humain.

* Le village de Ijjedarene est celui des familles Cheurfa, Ait Mouhoub, Ben Smail et Sadoudi. Mais situés dans un site difficilement accessible, ses deux quartiers anciens (Ijjedarene Wada et Ijjedarene Ufela) ont été progressivement abandonnés dans les années 1970 et 1980, ses habitants ont fondé un nouvel Ijjedarene, à deux kilomètres, à Tala Moumen.

* Le village de Tagma a été fondé par les familles KOLLI, terki, Ouguergouz et Boughanem on y trouve également les familles benchallal Tibouche et Badaoui.

* Le village de Tala-Ougrou par la famille Kheniche et la famille Belkhiri (Oukala).

* Le village de Taourirt a été fondé par les familles Ouali (Aït Ouari), Kaci, Hami, Aballache, Ait Hamoudi, Aifa, Oussid, Abiliche, Terki. Taourit est aujourd'hui le chef-lieu de la commune puisque c'est le siège de la mairie et de la poste, ainsi que du "C.E.M".

* Le village de Tighzert a été fondé par les familles Ait Djoudi, Benzemma et Zemma; dans ce village, se trouvent aussi les familles Benamer, Djoudi et Mehah (dont descend le footballeur Zair Mehah).

* Le village de Tiguemounine a été fondé par les familles Tatah, Oukala, Benabdesslam.

* Le village de Tizi Njebbar est celui des familles Iouaguaguen, Titem, Berabez, Bekha, Tiari, Tekfa venu de Ait Ouaghlis, Ouatah et Amnouche venus du village Aourir.

* Le village Tourkin a été fondé par la famille Bengherbi.

* Le lieu-dit Milkat tient son nom de la berbérisation du nombre français 1 004, altitude du poste militaire que l'armée française y avait établi pendant la guerre de libération. Il est principalement habité par les familles Bekha de Tzi N'Djebbar.

Aux origines de Beni Djellil:

Selon la tradition orale, l'ensemble de la population de Beni Djellil  est originaire du Seguia el-Hamra - région aujourd'hui au Sahara Occidental - à la faveur des importants mouvements migratoires qui ont accompagné les confits des dynasties Arabo-berbères au Maghreb central et occidental. Cette tradition n'est pas invraisemblable ; en effet, les montagnes de Petite Kabylie servirent de refuge aux Hammadides et à leurs alliés almoravides, après la chute de leurs capitales, la Kalâa des Béni Hammad et Bejaïa, devant les troupes almohades (5e siècle de l'Hégire - 12e siècle ap. JC). Or, on sait que les tribus almoravides (Mourabitine en arabe) étaient originaires du Seguia el-Hamra. D'autres migrations similaires sont signalées plus tard comme l'installation de Sidi El Djoudi à Hammam Guergour (10e siècle de l'Hégire - XVIIe siècle).

A l'époque de la colonisation française, l'actuelle commune de Beni Djellil était réunie avec Feraoun dans une seule région "Adouar Ihadjadjen" ou "Arch Ihadjadjen", tiré du nom de la zone frontalière qui sépare les deux "archs".

Sur le plan culturel, la tradition orale a joué un role important dans la formation de la conscience civique de Beni Dhellil. Les contes et mythes populaires y ont laissé une empreinte vivante et profonde. Les mythes de l'ogre et l'ogresse des "mille et une nuits", de "djehha", continuent encore d'alimenter l'imaginaire collectif de la population, en dépit de la concurrence de la télévision et des médias modernes.

En osmose avec les montagnes environnantes, le cadre paradisiaque est particulièrement propice à la méditation et la vénération divine. C'est sans doute pour cela que les saints et érudits y sont si nombreux à Beni Djellil :

* Sidi Abderrazak el Ghouth, dont le mausolée domine la commune de Beni Djellil. Le saint appartient à la famille Iouaguaguene, de Tizi Njebbar
* Sidi Qali, célèbre marabout dont le tombeau est visité dans le village d'Ait Skheur
* le saint Ouali Salah de Tizi Njebbar, dont le mausolée est, dit-on, à Tazrout
* Lahlou lbedar et Bouabllala, excellents orateurs et hommes d'esprit et de parole de Bounaim

Population:

Difficile d'évaluer la population car aucune statistique fiable n'a été faite à ce jour.Le recensement du 25 juin 1998 établit que le nombre de la population de Béni Djellil est de 8983 habitants. Selon l'APC, la commune compterait 9 000 habitants.

La totalité de sa population est Amazigh (berbère), même dans l'administration hormis la police. Elle est essentiellement traditionnelle et donc est adepte de contes. Sa religion principale est l'Islam.

Beni Djellil connaît très tôt l'émigration vers la France (Lyon, Saint-Étienne et Saint-Chamond sont les destinations principales). D'abord saisonnière et masculine, l'émigration devient ensuite familiale. Ainsi, dès 1924, Mrs Arab Bekha, Belkacem Sayad et Si M'Barek Aich s'établissent à Saint-Étienne, au retour de la guerre du Rif à laquelle ils ont participé en tant que soldats dans l'armée française. En août 1934, c'est une famille entière qui s'installe à Noisy-le-Sec (département de la Seine - devenu Seine-Saint-Denis).

L'exode rural conduit aussi de nombreuses familles de Beni Djellil à s'installer à Béjaïa, El Kseur, mais aussi à Annaba et Alger. Nombre d'entre elles ont fait construire (ou, plus rarement, restaurer) des maisons qui se remplissent chaque année pour les vacances d'été.

La vie économique de Beni Djellil:

L'économie de Beni Djellil reste, comme à l'ancienne, fondée sur l'économie traditionnelle. Agriculture et élevage, principalement, même si, depuis longtemps, le troc était une pratique commerciale largement pratiquée par la population de la région. Les anciens racontent que les échanges de produits alimentaires ont longtemps été l'un des moyens de subsistance des habitants, par exemple l'échage des navets avec la région d'Ait Aidel en contrepartie de l'huile d'olive. Les hommes de Beni Djellil étaient connus dans la région d'Annaba comme les spécialistes, en saison, de la taille de la vigne.

L'économie de la commune s'appuie essentiellement sur l'agriculture et d'élevage de moutons. De nombreux jardins sont soigneusement entretenus près de leur fontaine et de leur figuier. Les oliveraies sont nombreuses, ainsi que, dans une moindre mesure, les petits champs de blé.

Aujourd'hui, beaucoup de jeunes se déplacent en ville pour trouver un travail, d'autres sont entrepreneurs et cela essentiellement dans le bâtiment.

L'économie de Beni Djellil reste faible, comme le reconnait l'APC. Plusieurs projets d'aménagement sont actuellement en cours de réalisation sur plusieurs secteurs de la commune : aménagement et réfection des pistes, local de loisirs et culture, stade communal, réseau d'alimentation en eau potable, réseau d'assaissement.

En dépit de ces efforts, Beni Djellil souffre toujours d'un manque flagrant d'infrastructures de base de nature à créer des richesses. La paupérisation serait accrue sans la rentrée de devises que procure la communauté d'émigrés installée généralement en France.

La commune dépend entièrement des aides d'Etat, même si elle tire aussi quelques ressources de l'exploitation de l'abattoir ouvert à Milkat, et du loyer de locaux communaux loués à des particuliers. Des chantiers très attendus sont laissés à l'abandon à l'image de la construction de nouvelles routes et la reféction des autres.

La vie sociale de Beni Djellil:

De nos jours, des associations culturelles ont essayé de prendre le relais des traditions ancestrales, mais sans grand succès, faute de moyens et d'encouragement de la part des autorités.

La structure sociale de la population de la commune est fortement patriarcale, la femme y tenant un role de second plan. Longtemps vouée aux taches ménagères, elle a pris place aujourd'hui dans l'enseignement et la santé, à la faveur des profondes transformations qu'a subies la région, notamment l'émigration, l'exode rural et l'établissement en ville d'une partie importante de la population.

Les structures anciennes de la gestion de la cité telles que "Tadjemaat" prévalent toujours dans la pratique quotidienne mais ont un effet moindre par rapport au passé sur le destin de la commune. La culture démocratique est en vogue à Beni Djellil, les citoyens s'interresssant et prenant part aux débats sur la politique et l'actualité nationale.

Le mouvement associatif y a été florissant mais commence à s'épuiser faute de leadership managérial compétent et de structures de formation viables. Il faut noter plusieurs associations existant en différents lieux de la commune :

* l'association de "Tiwizi" créee à Bounaim dans les années 90 a pratiquement disparu, mais a laissé place à une association à caractère religieux créée fin de 2007
* une association à caractère culturel "Tafath", à Ijjedaren,
* une autre à Aghbala, portant le nom du célèbre sociologue algérien Abdelmalek Sayyad, fils de la région.

Personnalités liées à Beni Djellil:

* le sociologue et universitaire Abdelmalek Sayad (1933-1998) est né à Aghbala. Après une scolarité à Aghbala et Bougie, il devient instituteur à la Casbah d'Alger. Poursuivant des études, il rencontre Pierre Bourdieu à l'Université d'Alger. Installé en France en 1963, d'abord comme vacataire à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS - Paris Sorbonne), il poursuit une carrière universitaire et intellectuelle en tant que Directeur de recherche au CNRS. Il est l'auteur de nombreux ouvrages de référence sur la colonisation et l'immigration.
* le footballeur Karim Benzema, quatre fois champion de France avec son club, l'Olympique Lyonnais, meilleur buteur de la saison en cours dans le Championnat de France, est le petit-fils de Da Lakehal Benzema, né à Tighzert et établi dans la région de Lyon à la fin des années 1950.
* le boxeur Newfel Ouatah est originaire de Aourir.
* le footballeur Ouari OUALI, ancien joueur de CRB (fils de Slimane Ouali)

Le "carrefour des grands footballeurs":

Du col de Tala Moumen, sur les hauteurs de Beni Djellil, partent trois routes qui rejoignent en quelques dizaines de kilomètres les villages dont sont originaires quatre grands footballeurs contemporains :

* Tighzert (Beni Djellil) : village de la famille Benzema
* Barbacha : qui pourrait être la commune du père de Samir Nasri (aujourd'hui sous contrat au club londonien d'Arsenal)
* Aguemoune Ath Slimane (commune de Boukhelifa) : village des parents de Zinedine Zidane, vedette incontestée du football mondial pendant quinze ans
* Aokas : commune dont est issu le père de Karim Ziani (Olympique de Marseille et équipe nationale algérienne)

Tous ces villages situés en Petite Kabylie, sur la rive droite de la Soummam. Ce à quoi il faut ajouter que :

* Sétif : plus éloignée, est la destination de la troisième route partant du carrefour de Tala Moumen. C'est la ville de naissance de Rachid Mekhloufi, grand "ancètre" des footballeurs algériens. Quatre fois champion de France avec Saint-Étienne en 1957, 1964, 1967 et 1968, champion de Suisse en 1962 avec le Servette de Genève, il fut l'une des glorieuses recrues de l'équipe de football du FLN entre 1958 et 1962.

Nul doute que la liste va continuer à s'élargir de futures stars du football. Pourquoi pas avec la famille Boucif (Aghbala - Beni Djellil) pour laquelle Samir, Halim, Amirouche et Sofiane jouent actuellement à l'AS Saint Etienne.

* "6 projets pour Beni Djellil, article de Kh. Cheurfa paru dans El Watan du 17/4/2008
* "APC de Beni Djellil: Bilan d’une commune sous perfusion", article de Kh. Cheurfa du 03/09/2007
* "Tighzert: sur les traces de Karim Benzema", article de K. Medjoub dans le journal El Watan du 13 mai 2008. qui trace un portrait vivant de Ben Djellil aujourd'hui.
* "Tighzert: un village oublié", article de K. Medjoub dans El Watan du 30 mai 2008



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12 janvier 2013

Lorsque les ténèbres engloutissent la clarté avec

Lorsque les ténèbres engloutissent la clarté avec la hargne et la boulimie de la bêtise, et que l'on assiste amer au greffage morbide de l'identité millénaire, alors le mythe devient réalité.
Et ces démons nous agressent à chaque instant.
Nous refusons de plier.
Le greffon ne veut pas prendre et les bourgeons éclosent plus bas avec la rapidité de la force de la vie qu'on étouffe.
Nous n'aurons de paix que lorsque nous vivons avec nous-mêmes et que nos ancêtres cesseront de se retourner dans leur tombe.
La négation nous offusque à en mourir.
Les tréfonds de notre âme en sont martyrisés.
Matoub Lounes, tu chantes tout haut ce que tes frères ressentent tout bas.
Victimes que nous sommes d'un système où le mot liberté veut dire: liberté des uns à disposer des autres.
que même lorsque l'on perd son sang, l'atavisme se régénère. Y a-t-il loi de la nature plus belle?
La confiscation de notre liberté par ces gueux qui nous gouvernent a fait de notre peuple un troupeau malade où les meilleurs ont disparu, isolés ou vaincus, et les médiocres ont pris l'allure d'astres scintillants. Pleure, ô vestales.
Chantes-leur, Lounes, que la démocratie a été le premier goût dans nos bouches, que nous l'avons tétée au sein de nos mères.
Chantes-leur notre soif de justice et de réparation. Chantes, Matoub, chantes!
Un poète peut-il mourir?

9 janvier 2013

zedek mouloud AYZORAGH DHEG DARWICHEN

9 janvier 2013

mes vidéos perso

7 janvier 2013

taymaath djellil (vue d'ighil outouaf) la fameuse

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